Paroisse ND de Recouvrance

La Rumeur

Rédigé par Paroisse Publié dans #Sujets d'actualité

Chaque chrétien et chaque communauté est missionnaire dans la mesure où il porte et vit l’Évangile et témoigne de l’amour de Dieu envers tous, spécialement envers celui qui se trouve en difficulté. Soyez missionnaires de l’amour et de la tendresse de Dieu ! Soyez missionnaires de la miséricorde de Dieu, qui toujours nous pardonne, toujours nous attend, nous aime beaucoup !

Pape François

  • « Quand nous voyons un défaut chez une personne, la première chose que l’on fait habituellement est d’aller le raconter aux autres ». Mais pour le Pape, cette méthode appartient au diable. « Les médisances ferment le cœur et l’unité de l’Église » alors « faisons un effort pour ne pas médire, la médisance est une peste plus laide que le Covid-19 », a-t-il lancé.

« Le Christ cherche toujours à récupérer, à sauver ». Il faut alors remettre celui qui est dans l’erreur entre les mains de Dieu : seul le Père pourra lui montrer un amour plus grand que celui de tous ses frères réunis.

 

  • La correction fraternelle n’est pas seulement une règle destinée à assurer le bon fonctionnement d’une communauté, religieuse ou laïque. Elle constitue d’abord une authentique marque d’amour. Avertir un frère ou une sœur en Christ qu’il se fourvoie, que l’acte qu’il vient de poser est contraire à la morale et à l’édification du Royaume ainsi qu’à la consolidation de son être intérieur, représente une preuve d’intérêt pour sa destinée surnaturelle. En avertissant mon coreligionnaire qu’il prend une mauvaise voie, je lui témoigne mon attachement.

En corrigeant mon frère, ce n’est pas seulement à lui que je témoigne mon amour, mais aussi à l’Église, aux hommes auxquels elle est envoyée, à tous les enfants de Dieu, et au final à… Dieu Lui-même auquel le sort de ces derniers n’est jamais indifférent !

 

  • Certes, la correction fraternelle relève par un côté du devoir de justice, selon que le péché de mon frère offense la communauté et s’attaque au bien commun. C’est pour cela que Jésus envisage une réponse graduée qui élargit le cercle à chaque étape : d’abord le reproche seul à seul, puis avec un ou deux témoins si nécessaire, puis devant toute la communauté s’il faut en venir à cette extrémité. Le péché déchire en effet la tunique sans couture de l’Église, et la correction fraternelle vise alors à recoudre délicatement l’endroit de la déchirure. Comme dans les travaux de couture, il s’agit ici d’éviter, en voulant recoudre la déchirure trop hâtivement ou trop grossièrement, d’élargir finalement la déchirure et de la rendre irréparable. Il faut les doigts de fée d’une couturière expérimentée pour corriger délicatement le pécheur sans aggraver le mal.

Je ne dois pas avoir peur de corriger, même mon prochain, si ma démarche procède de mon amour pour la vérité.

Sous prétexte de tolérance, d’indulgence, je me tais, et c’est en fait lâcheté, ou indifférence. Les chrétiens sont spécialistes de cela : c’est le silence des agneaux, ou des moutons…

Mais la correction doit être fraternelle. Et c’est là où nous avons du mal. Celui à qui je dis le mal qu’il fait, c’est mon frère. Il me ressemble d’ailleurs, jusque dans son péché. Pratiquer la correction fraternelle suppose a minima la conscience d’être moi-même pécheur, peut-être plus que mon frère. Il est mon frère parce qu’il est une créature du bon Dieu, et peut-être même qu’il est baptisé. Mais même s’il ne l’était pas, il serait mon frère, parce que dans son visage, je reconnais une étincelle de la bonté divine.

Pape François

La rumeur ...

La menace du commérage 

La langue, les commérages, les ragots sont des armes qui chaque jour assaillent la communauté humaine, en semant envie, jalousie et avidité du pouvoir. Avec elles, on peut en arriver à tuer une personne. C’est pourquoi parler de paix signifie aussi penser à tout le mal que l’on peut faire avec la langue ...

« Pour qu’il y ait la paix dans une communauté, dans une famille, dans un pays, dans le monde, nous devons commencer par être avec le Seigneur ». Et là où se trouve le Seigneur, il n’y a pas d’envie, il n’y a pas de criminalité, il n’y a pas de jalousies. Il y a la fraternité. Demandons cela au Seigneur : ne jamais tuer notre prochain avec notre langue et être avec le Seigneur comme nous tous serons au ciel ».

Pape François (2 septembre 2013)

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La médisance et les ragots sont de véritables armes au quotidien 

« Combien de fois nos communautés, et même nos familles, sont devenues un enfer dans lequel nous tuons, tels des criminels, notre frère avec des mots ! », a dénoncé le Pape, ajoutant que « la jalousie peut détruire une communauté ou une Le mot…............Victor Hugo.1802-1885 - Akiafamille en plantant la graine du mal dans le cœur des gens et en les faisant dénigrer l’autre. Ceci est destructeur ».

« En ces jours où nous parlons si souvent de la paix, nous voyons les victimes des armes, mais nous devons aussi réfléchir à nos armes quotidiennes : la médisance et les ragots, a souligné le pape François. Toutes les communautés doivent vivre avec le Seigneur et être ‘comme au Ciel’. (…) Pour que la paix règne dans une communauté, dans une famille, dans un pays, dans le monde, nous devons être avec le Seigneur. Et là où est le Seigneur, il n’y a pas d’envie, il n’y a pas de criminalité, il n’y a pas de haine, il n’y a pas de jalousies. Il y a la fraternité. » « Que cela soit notre prière au Seigneur : ne jamais tuer notre voisin avec des mots »

Pape François (3 septembre 2015)

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La Rumeur. Spectacle Bernadette

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Un extrait de la bulle d’indiction du pape sur la miséricorde

(…) « Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et l’on vous donnera : c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous » (Lc 6, 37-38). Jubilé de la Miséricorde — Wikipédia

Il nous est dit, d’abord, de ne pas juger, et de ne pas condamner. Si l’on ne veut pas être exposé au jugement de Dieu, personne ne doit devenir juge de son frère. De fait, en jugeant, les hommes s’arrêtent à ce qui est superficiel, tandis que le Père regarde les cœurs.

Que de mal les paroles ne font-elles pas lorsqu’elles sont animées par des sentiments de jalousie ou d’envie ! Mal parler du frère en son absence, c’est le mettre sous un faux jour, c’est compromettre sa réputation et l’abandonner aux ragots.

Ne pas juger et ne pas condamner signifie, de façon positive, savoir accueillir ce qu’il y a de bon en toute personne et ne pas permettre qu’elle ait à souffrir de notre jugement partiel et de notre prétention à tout savoir.

Ceci n’est pas encore suffisant pour exprimer ce qu’est la miséricorde. Jésus demande aussi de pardonner et de donner, d’être instruments du pardon puisque nous l’avons déjà reçu de Dieu, d’être généreux à l’égard de tous en sachant que Dieu étend aussi sa bonté pour nous avec grande magnanimité. (…)

Pape François (2016)

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Le test des 3 passoires de Socrate

 

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La Rumeur d'Yves Duteil

Les Derniers Trouvères - La Rumeur 

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